Le mouvement des idées

En sciences humaines, on a tout intérêt à prendre au sérieux le mouvement de la formation des idées et de leurs évolutions. A l’entame, c’est une pratique qui peut être rebutante. Le développement des méthodologies éprouvées dans la quête des connaissances, pourrait même y voir une entreprise oiseuse, vaine parfois risquée. En effet, ce mouvement n’intéresserait pas seulement les discours méthodiques, mais l’ensemble de ce qui s’énonce. En sciences humaines, l’anthropologie et la psychanalyse me semblent être deux champs emblématiques du 20e s qui se sont risqués à cette pratique. Les artistes y excellent toujours !
En la matière, la finalité ne saurait être de prescrire ou de normer mais d’examiner et de pouvoir faire preuve de recul.

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S. Raymond Aïgba

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