L’enfant « à bêtises »… vraiment ?

On imagine aisément une fonction fondamentale qu’assument les parents ou les adultes comme garants d’une stabilité à l’égard de jeunes enfants. On admet ainsi facilement que de rappeler des règles simples et strictes dans le cadre familial : « on ne tape pas…, on range sa chambre…, on ne dit pas ça… », on construit voire restaure un cadre, qui même immédiatement mal vécu ou perçu par l’enfant, ne le protège pas moins. L’ enfant fait ainsi, et de manière récurrente, l’expérience que l’adulte, le parent est garant des règles communes applicables à tous et de la même manière.

L’ enfant grandissant éprouve nécessairement le cadre dont le rappel a quelque chose de structurant pour lui-même. L’ enfant « à bêtises » pourrait donc éprouver ce cadre, non pas tant pour le bousculer ou le nier que pour en saisir l’aspect pérenne ; la stabilité.

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S. Raymond Aïgba

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